8 mai 2016

The Young World, tome 1 de Chris Weitz

"Dans un monde apocalyptique, un virus a anéanti la population, un groupe d'adolescent se lance à la poursuite de l'origine de ce virus ! "

Auteur : Chris Weitz
Editions : Le livre de poche
Date de sortie : 16 mars 2016
Nombre de pages : 480
Prix chez l'éditeur : 6,90

Synopsis : New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des Etats-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement.
Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, il partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.


Mon avis :

Je remercie Le Livre de Poche pour m’avoir fait parvenir ce roman. J’avais très envie de le découvrir pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’en avais beaucoup entendu parler lors de sa sortie en grand format chez MSK, de plus sa couverture splendide et intrigante ne m’a pas laissée indifférente. Ensuite, quand j’ai vu que l’auteur est le réalisateur de Twilight, je ne pouvais que craquer et me lancer ! De plus, mon petit cousin a eu la chance de lire cet ouvrage avant moi et il a beaucoup aimé, un nouveau point qui m’a convaincue.
On suit Jefferson et Donna, deux adolescents livrés à eux-mêmes après qu’un virus ait anéanti la population des États-Unis au 21ème siècle. Il est le chef d’une tribu et fatigués d’attendre la mort, ils décident tous de partir pour trouver l’origine du virus.
Après avoir lu le résumé, j’ai de suite pensé au roman Gone de Michael Grant qui évolue dans un univers où les adultes n’existent plus. J’avais peur que ça soit un peu trop ressemblant mais heureusement, ça n’a presque rien à voir. L’univers apocalyptique est très intéressant à découvrir même s’il n’a rien de vraiment très original. Il y a beaucoup de romans dystopiques et apocalyptiques en ce moment et je commence légèrement à me lasser, ça manque légèrement d’originalité. Pour ce qui est du début de l’histoire, c’est un peu long à démarrer, le rythme est lent et j’avais un peu de mal à m’immerger. Comme beaucoup je pense, je recherche le côté immersif dans toutes mes lectures pour passer un bon moment et malheureusement, ça n’a pas été le cas. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et à m’attacher aux personnages. 
Jefferson et Dona sont des héros presque banals, sans grand intérêt. Ils sont presque vus et revus, n’ont rien d’exceptionnel et sont presque trop parfaits. Il leur a manqué un peu de profondeur au niveau de leur psychologie. J’ai tout de même beaucoup aimé le courage de Donna et même si on suit le point de vue des deux personnages au fil de la lecture, je ne me suis malheureusement attachée à aucun des deux.
Quant à la plume de l’auteur, je ne sais pas trop quoi dire, elle m’a laissée perplexe. Il y a un manque de fluidité, c’est brouillon et parfois difficile à comprendre. Ce point-là m’a beaucoup déçue, je m’attendais à beaucoup mieux.
Pour conclure, je ressors de ma lecture avec un avis assez mitigé et une légère déception. Je m’attendais vraiment à beaucoup plus d’originalité et malgré un univers intéressant, il m’a manqué le côté immersif et l’attachement aux personnages. Si vous cherchez un roman apocalyptique original qui sort de l’ordinaire, je ne vous conseille pas celui-ci.

Un roman avec de bonnes bases mais qui manque tout de même d’originalité et de fluidité, une légère déception. 

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