16 sept. 2020

Eclats / Cicatrices de Erik de Graaf

" Des retrouvailles après la Seconde Guerre Mondiale..."

Auteur : Erik de Graaf
Editions : Dupuis
Collection : CHAMPAKA BRUSSELS
Date de sortie : 21 août 2020
Nombre de pages : 264
Prix chez l'éditeur : 25 euros

Synopsis : Un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Esther et Victor, anciens amants, se retrouvent dans un cimetière. Ils ne se sont plus revus depuis l'invasion des Pays-Bas par les troupes hitlériennes. Tous deux sont marqués par les années de guerre qu'ils tentent, vaille que vaille, de se transmettre en mots. Leurs récits, chargés en émotion, portent sur les choix - souvent impossibles - qu'ils ont dû faire, les êtres chers qu'ils ont perdus et, surtout, la bataille qu'ils ont menée avec leur conscience. Des amis proches ont en effet opté pour la résistance, d'autres pour le Front de l'Est. Sans oublier qu'Esther est Juive.

Éclats est la première partie de cette histoire sur la perte. Perte de l'innocence, des rêves, de la jeunesse et, bien sûr, de la liberté. Cicatrices clôt le diptyque.

Un grand merci aux éditions Dupuis pour m’avoir fait parvenir cette duologie de BD. Les deux tomes sont parus en même temps, je les ai vu passer sur Bookstagram, et il me tardait de les lire ! Ce sont des bandes dessinées historiques qui traitent de la seconde guerre mondiale, j’étais vraiment curieuse de voir comment le sujet allait être traité.

Dans cette duologie, on retrouve Victor, un soldat néerlandais, et Esther, une jeune femme juive, séparés par la Seconde Guerre Mondiale. Un an après, ils se retrouvent et racontent ce qu’ils ont vécu au travers d’une discussion timide et émouvante.

J’ai décidé de faire une chronique pour les deux tomes, car je les ai dévorés à la suite, et mon avis est sensiblement le même que ce soit pour le tome 1 ou le tome 2. Dans le premier opus : Éclats, nous sommes le samedi 4 mai 1946. On va découvrir l’histoire de Victor, un soldat néerlandais, qui nous raconte son histoire. Son quotidien s’est retrouvé bouleversé par la guerre comme de nombreuses autres personnes. Il nous raconte son périple, avec la peur, la perte d’un être cher, la guerre, l’éloignement, … J’ai apprécié suivre son histoire, cependant, je me suis parfois retrouvée un peu perdue dans la narration.

Cette BD est relativement longue avec presque 250 pages, mais elle se lit très vite, car il y a beaucoup d’images sans texte. Le texte n’est pas omniprésent, les illustrations parlent d’elles-mêmes. Le graphisme, parlons-en. Les dessins n’ont pas pour objectif premier d’être réalistes, ils ne sont pas choquants ou sanglants, ils sont très simples et épurés. La palette de couleurs change en fonction des flash-back racontés par Victor.

Le tome 2, Cicatrices, est mon tome préféré de cette duologie. Victor retrouve son amour de jeunesse, Esther. Durant une discussion, ils vont chacun raconter un morceau de leur histoire. L’histoire d’Esther pendant la guerre m’a davantage passionné. Elle est très poignante par les choses horribles qu’elle a pu subir en tant que femme juive. Cette duologie m’a transporté aux côtés d’un homme et d’une femme qui ont vu leur quotidien bouleversé par la guerre.

Pour conclure, cette duologie est très émouvante, elle nous plonge dans le quotidien d’un homme et d’une femme qui ont vécu la Seconde Guerre Mondiale. C’est prenant et immersif, je recommande !
Une duologie émouvante qui nous raconte la Seconde Guerre Mondiale de deux points de vue différents !

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