2 févr. 2018

Le vol du Gerfaut de Jean Contrucci

"Un écrivain qui raconte l'histoire d'un écrivain et d'un manuscrit perdu !"

Auteur :   Jean Contrucci 
Editions : HC
Date de sortie : 11 janvier 2018
Nombre de pages : 235
Prix chez l'éditeur : 19 euros

Synopsis : Jean-Gabriel Lesparres, grand auteur français reconnu par tous, est en panne d'inspiration. Bien décidé à ne pas publier un texte qui ne soit pas à la hauteur des précédents, il décide de se faire voler son manuscrit...
Jean-Gabriel Lesparres est l'un des plus grands auteurs de son temps. Prix Goncourt, directeur littéraire, membre des plus grands jurys parisiens, il n'a plus rien à prouver à personne... Si ce n'est peut-être à lui-même. Depuis dix ans, il peine à achever son dernier roman, que lui réclame à cor et à cris son éditeur et vieil ami. L'écrivain sait que son texte n'est pas à la hauteur des précédents et refuse de céder à la machine éditoriale. Une idée lui vient alors, qui va modifier le cours de son existence : se faire voler son manuscrit et enterrer définitivement ce projet. Tout se passe à peu près comme prévu, jusqu'au jour où il découvre que son texte va être publié sous le nom d'une jeune auteure inconnue... et par son propre éditeur.
Avant de commencer, je tiens à remercier de tout cœur les éditions HC ainsi qu’Agnès pour m’avoir proposé de recevoir ce roman en SP. Je n’ai pas mis longtemps à me décider pour savoir si je voulais ou non lire ce roman. Il n’a suffi pour moi que de lire la quatrième de couverture et de voir que ça parlait d’un manuscrit et d’écriture pour être charmée. J’adore les romans qui parlent de livres, des écrivains ou d’écriture, c’est pourquoi j’ai eu envie de découvrir celui-ci.

Dans ce roman, on va suivre le personnage de Jean Gabriel Lesparres, un grand auteur reconnu qui voit la fin de sa carrière arriver. Il hésite grandement à écrire ou non un dernier livre, c’est pourquoi il va monter tout un stratagème qui va très vite se retourner contre lui. Son manuscrit se retrouve chez son éditeur, avec un contrat signé, mais pas de lui. Commence alors une enquête palpitante !

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce livre, sachant que j’aime les romans qui parlent d’un écrivain même fictif, mais en revanche, j’apprécie moins les enquêtes, même petites. Étrangement, la petite enquête dans ce roman ne m’a pas du tout déplu, au contraire, j’ai apprécié la suivre et découvrir les pièces du puzzle.

Au début, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, j’étais vite déconcentrée, je n’étais pas du tout dedans, le temps me paraissait long. Au final, j’ai bien fait de persévérer car j’ai fini par me prendre au jeu et lire tout le roman. C’est très intéressant de découvrir l’envers du décor du monde du livre raconté par un livre, c’est ce que j’ai le plus apprécié. A travers le personnage de Jean Gabriel, on comprend mieux les craintes que peut avoir un écrivain sur son dernier manuscrit. La plume de l’auteur est très agréable, personnelle et nous régale de nombreuses références littéraires.

Pour conclure, j’ai passé un moment sympathique avec ce roman, j’ai adoré plonger dans la tête d’un auteur et découvrir le monde des livres et de l’édition. Ce n’est pas le roman qui m’a fait le plus vibrer ou qui m’a le plus transporté, mais ce fut une lecture divertissante.
Une histoire intéressante sur le parcours d’un écrivain en fin de carrière. 




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