28 mars 2019

Kayla Marchal, tome 1 : L'exil de Estelle Vagner

"Prix Imaginales des lycéens"

Auteure : Estelle Vagner
Editions : J'ai lu
Date de sortie : 27 Février 2019
Nombre de pages : 384
Prix chez l'éditeur : 7,60 euros

Synopsis : Ironique destin que d’être née morphe… sans forme animale ! Motif de honte pour sa famille, Kayla Marchal, petite-fille de l’alpha, est considérée comme le maillon faible de la meute de la Vallée Noire. Aussi en est-elle chassée, elle qui n’a jamais mis un pied en dehors du territoire.
Alors qu’elle goûte enfin à la liberté et s’adapte à une nouvelle vie, les ennuis pointent à nouveau le bout de leur nez. Déjà trahie une fois par son clan d’origine, pourra-t-elle se fier à quelqu’un ? À Ian, le loup aussi beau qu’insupportable ? À Max, le renard au passé mystérieux ? Ou à Jérémiah, l’irrésistible humain ? Seul le karma en décidera – un karma déterminé à se moquer d’elle et à faire ressurgir certains fantômes du passé...
Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions J’ai lu pour m’avoir fait parvenir ce roman. J’étais curieuse de le découvrir car il a eu le prix Imaginales des lycéens, comme indiqué sur le petit bandeau présent sur la couverture. De plus, le résumé correspond exactement à mon genre de lecture, j’adore la bit-lit, j’essaye de me raisonner pour ne pas trop en lire et lire autre chose, mais j’apprécie toujours un bon roman de bit-lit.

Dans ce roman, on va suivre Kayla Marchal, petite fille d’un alpha qui a été exclue de la meute car elle n’arrive pas muter, sa forme animale refuse de se montrer. Considérée comme le bouc émissaire et donc le maillon faible, elle va devoir construire une nouvelle vie loin de sa famille. Un nouveau clan lui tend les bras, et Kayla n’est pas au bout de ses surprises avec de multiples rencontres...

J’aime beaucoup la bit-lit, et encore plus quand l’intrigue parle de loups garous ou de métamorphes. J’aime également les vampires, mais les métamorphes restent mon sujet de prédilection. Notre héroïne n’est pas comme les autres métamorphes de sa famille, malheureusement pour elle, elle ne parvient pas à muter et à prendre une forme animale. C’est assez original, cette particularité de latence n’est pas très souvent abordée. Dès les premières pages, on apprend donc que Kayla est contrainte de recommencer toute sa vie à zéro. J’ai trouvé l’idée de base de l’auteure vraiment excellente, malheureusement l’histoire n’a pas tourné comme je l’aurais souhaité.

L’héroïne débarque, seule, dans une nouvelle ville, et très vite, une nouvelle meute lui vient en aide comme par magie et la prend sous son aile. J’ai trouvé cela dommage que ça arrive aussi vite dans l’histoire, j’aurais vraiment aimé que Kayla galère un peu plus pour se trouver une place dans cette nouvelle vie. De plus, l’héroïne est présentée comme une femme forte, indépendante, qui sait se battre et se défendre, comme on a pu le voir dans une scène au début du livre, mais sa réaction face aux hommes la fait passer pour une adolescente. J’ai trouvé ses réactions trop niaises, ça ne colle pas du tout avec son image de femme indépendante qu’elle s’était donnée au début. La suite du roman est sans surprise pour ma part, ça manquait un peu d’action, de rebondissements, j’attendais d’être surprise dans ma lecture et ça n’a malheureusement pas été le cas.

Pour conclure, je pense que ce roman partait vraiment avec une bonne base, mais la suite ne m’a pas plu. Je pense que ce roman pourrait tout de même plaire à une majorité, mais ce n’est pas le meilleur roman de bit-lit, selon moi. Il se laisse lire, mais sans plus, je ne vous le conseille pas forcément, sauf si vous voulez vous faire votre propre avis dessus !
Une histoire loin d’être surprenante et une héroïne un peu niaise, c’est dommage !

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