"On est censés vivre la plus belle période de notre vie"
Auteur : Alice Oseman
Editions : Nathan
Date de sortie : 15 mai 2015
Nombre de pages : 405
Prix chez l'éditeur : 16,90 euros
Synopsis : On est censés vivre la plus belle période de notre vie. On est jeunes, on est en train de décider de notre avenir (c'est en tout cas ce qu'on nous répète), on a des amis. Mais en fait, tous, on attend que quelque chose change. Becky, ma meilleure amie avec qui je rigole de moins en moins. Lucas, qui réapparaît dans ma vie après toutes ces années. Mon frère Charlie, la plus belle personne que je connaisse. Michael Holden, avec son sourire trop grand. Et moi, la fille la plus misanthrope et pessimiste du lycée. On attend tous que quelque chose change.
Je remercie le site lecteurs.com
qui, grâce à leur opération Explo’Book, m’a très gentiment envoyé L’année
solitaire afin d’en faire une chronique. Je vais donc vous présenter mon avis
qui sera le plus objectif possible.
Tout d’abord, un petit mot sur
Explo’Book. Il s’agit d’une opération, un peu comme la Masse Critique de
Babelio, qui consiste à choisir trois livres parmi une sélection et on a
peut-être la chance d’être tiré au sort et de recevoir un des ouvrages sélectionnés.
Malheureusement, il n’y avait plus en stock les ouvrages qui me tentaient, mais
ils m’ont laissé le choix de choisir parmi les ouvrages restants. Je me suis
donc rabattue sur L’année Solitaire. J’en ai très peu entendu parler lors de sa
sortie, il n’a pas fait beaucoup de bruit et est passé un peu incognito. Il me
tentait bien, sa couverture est simple mais jolie et le titre accrocheur. Le
résumé m’a de suite convaincue, d’autant plus que l’auteur avait 18 ans quand
elle a écrit ce roman, j’étais donc curieuse de voir ce que ça allait donner.
On suit donc Tori, une jeune
adolescente pessimiste et misanthrope, au lycée. Elle nous raconte ses
problèmes avec sa meilleure amie, la réapparition surprise de Lucas, et la
rencontre mystérieuse de Michael. Tout s’enchaîne et il se pourrait bien que
tout se mette à changer…
Je ne sais pas vraiment par où
commencer, j’ai un avis plutôt mitigé et dispersé pour ce roman. Je vais
essayer d’être claire. Tout d’abord, le résumé nous promettait de grandes
choses, j’étais donc très curieuse de découvrir ce roman. Malheureusement, il
m’a légèrement déçue, je m’attendais à autre chose.
L’idée est excellente, pour une
fois que l’héroïne n’est pas parfaite, populaire et sociable, ça change et ça
fait du bien. On s’attache beaucoup plus je trouve, surtout que j’ai certains
points communs avec elle. Tori n’est pas bien dans sa peau ni dans son époque.
Elle est pessimiste et misanthrope, elle ne comprend pas et n’approuve pas le
monde qui l’entoure. Elle ne se sent pas à sa place, comme une extraterrestre
arrivée sur la Terre par erreur. Je pense que ce qu’elle ressent, beaucoup
d’adolescents ont déjà dû le ressentir, ce qui rend son personnage très humain
et réaliste. Elle a un grand sens critique et est assez mature pour son âge. Elle
réfléchit, analyse et ne fonce pas tête baissée.
Mon attachement au personnage
principal m’a beaucoup aidée à rentrer dans l’histoire, car ce n’était pas
gagné au début. Même si Nathan a l’habitude de publier des romans avec de
grandes marges et une police assez grosse qui facilite et accélère grandement
la lecture, j’ai parfois trouvé le temps long. Le début a été laborieux, et une
fois que l’histoire m’a légèrement captivée, le roman était fini.
La plume de l’auteure est simple,
fluide sans réelle recherche ni originalité. Mais c’est son premier roman, je
lui pardonne son manque de style, il viendra sûrement à force d’écrire.
La suite de l’histoire reste
prévisible avec quelques clichés et stéréotypes sur le lycée et les
adolescentes. La fin m’a déçue, tout est allé trop vite contrairement au début
du roman qui m’a semblé trop long. Certains passages sont légèrement tirés par
les cheveux et exagérés.
Pour finir, je n’ai pas du tout
compris la comparaison avec les romans de John Green. Certes, je n’ai lu que
deux romans de cet auteur : « Nos étoiles Contraires » ainsi que « La face
cachée de Margo » mais il n’y a rien de comparable à mon sens. La plume de John
Green est beaucoup plus belle et enchanteresse avec des citations splendides,
et l’auteur a beaucoup d’imagination, ses histoires sont profondes et pleines
de sens.
Pour conclure, malgré mon avis
assez mitigé, j’ai passé un bon moment de lecture. Certes, ce n’est pas la
lecture du siècle, mais c’est tout de même agréable. Un roman qui se lit vite,
mais qui reste sans plus. Je ne vous le conseille pas forcément, mais si vous
recherchez un personnage principal qui n’est pas parfait et plutôt pessimiste,
lisez ce roman.
Une bonne base et de très bonnes
idées malheureusement pas assez bien exploitées. Une bonne découverte tout de
même !
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