"Et pourtant, pour Simon, le mercredi c'est papi va devenir immanquable !"
Auteurs : Eva Bourdier et Laurent Simon
Editions : Flammarion jeunesse
Date de sortie : 11 avril 2018
Date de sortie : 11 avril 2018
Nombre de pages : 96
Prix chez l'éditeur : 11 euros
Prix chez l'éditeur : 11 euros
Synopsis : « Le mercredi après-midi, c’est chez papi et mamie, et c’est un peu l’enfer aussi. Il n’y a pas Internet, et seulement trois BD un peu moisies.
— Je m’ennuie.
— Mais non mon roudoudou. On ne s’ennuie jamais à ton âge. Va voir papi.
— Non. Papi, il est aux fraises.
— Pas du tout ! Il est aux haricots. Va le voir, ça lui fera plaisir.
Papi est bien aux fraises. Être aux fraises, c’est perdre la boule, avoir des courants d’air entre les deux oreilles, yoyoter du citron. » Et pourtant, pour Simon, le mercredi avec papi va devenir immanquable !
— Je m’ennuie.
— Mais non mon roudoudou. On ne s’ennuie jamais à ton âge. Va voir papi.
— Non. Papi, il est aux fraises.
— Pas du tout ! Il est aux haricots. Va le voir, ça lui fera plaisir.
Papi est bien aux fraises. Être aux fraises, c’est perdre la boule, avoir des courants d’air entre les deux oreilles, yoyoter du citron. » Et pourtant, pour Simon, le mercredi avec papi va devenir immanquable !
Je remercie les éditions
Flammarion pour m’avoir fait parvenir ce petit livre pour enfants. J’avais très
envie de le lire, car premièrement j’apprécie les ouvrages jeunesse.
Deuxièmement, dans mon cursus pour la FAC, on me conseille fortement de
m’ouvrir encore plus à la littérature jeunesse, ce que je fais. Ce petit roman
est idéal pour les enfants qui commencent la lecture tout seuls. De plus, le
titre et le résumé assez énigmatique présentant un extrait du roman m’ont
beaucoup intrigué.
Dans ce petit roman, on va suivre
Simon, un petit garçon qui passe tous ses mercredis chez papi et mamie.
Malheureusement, chez ses grands-parents, Simon s’ennuie : il n’y a pas la
télé, il ne sait pas quoi faire à part relire les mêmes BD. Un jour, Simon
rejoint son papi au jardin. Ce dernier perd la tête : atteint de la
maladie d’Alzheimer, il raconte à son petit-fils les métiers qu’il a exercés
dans son passé, selon lui.
Ce roman de moins de 100 pages
nous fait découvrir par le biais du point de vue de Simon la maladie
d’Alzheimer qui touche de plus en plus de personnes, notamment les personnages
âgées, mais pas que. Cette maladie dont peuvent être atteints les
grands-parents n’est pas toujours un sujet facile à aborder et à expliquer aux
enfants. Ce roman tente de le faire par le biais d’une histoire humoristique.
C’est un humour assez spécial et déroutant, qui permet tout de même de faire
comprendre au lecteur ce qu’est cette maladie, et ce qu’elle engendre. Le papi
de Simon perd la tête et invente chaque mercredi un nouveau métier passionnant
qu’il a réalisé dans sa jeunesse. Mais la dure réalité rattrape Simon et son
grand-père : ce dernier se retrouve à l’hôpital, et invite Simon à écrire
et à développer son imagination. L’histoire est triste, mais représente la dure
réalité qui peut survenir.
Afin de se sentir au plus proche
du lecteur et d’être sûr de bien lui faire comprendre et passer le message
qu’il souhaite, l’auteur utilise les tournures d’un enfant comme par exemple
« L’hôpital ça pue ». Les chapitres restent courts, et le texte est
dynamisé par le changement de police du texte et les illustrations ou dessins.
Pour conclure, ce petit roman à
l’humour parfois assez déroutant aborde la maladie d’Alzheimer, ce qui est une
bonne chose dans un roman jeunesse. Il permet à l’enfant de mieux comprendre
cette maladie et ce qu’elle peut engendrer.
Un petit roman sur la maladie à
découvrir !
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